Mais à cette occasion Vinales ne marquait pas de points pour sa réputation, en déclarant après avoir quitté Avintia en claquant la porte « c’est une équipe de troisième zone… si nous avons raté le mondial, c’est de leur faute… ce ne sont pas des vainqueurs. » Bref, justifié ou non, ce n’est pas le genre de commentaire qui incite les autres équipes en engager le trublion, l’empêcheur de tourner en rond.
Maverick apporta la bonne réponse aux interrogations du paddock dès l’année suivante. Il devenait en 2013 Champion du Monde Moto3, terminant 15 des 17 GP sur le podium. Le palmarès de son ancienne équipe était un peu moins éloquent.
Cette année Vinales quittait (en bons termes cette fois) l’équipe de Pablo Nieto pour rejoindre celle de Sito Pons (Paginas Amarillas HP 40) en Moto2. Incroyable vainqueur du 2e GP de l’année au Texas, avec plus de 4 secondes d’avance sur le futur Champion du Monde Tito Rabat, il terminait ensuite 2e à Barcelone, Assen, Indianapolis et Motegi. Puis il assommait la concurrence à Phillip Island et à Sepang en s’imposant de main de maître. Pour un rookie (débutant) dans la catégorie, c’était bluffant. Davide Brivio, pour Suzuki, ne s’y trompait pas et embauchait immédiatement le « franc-tireur » de 19 ans pour le MotoGP.
En 2011, un rookie en Moto2 nommé Marc Marquez totalisait après 17 Grands Prix 251 points. Vinales a porté ce chiffre à 274, soit au passage plus que le total qui a permis à Pol Espargaro d’être Champion du Monde l’an dernier (265).
Photo : Vinales, Rabat, Kallio en Malaisie (© PSP L Swiderek)
Pièces jointes originales : |
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