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dimanche 4 mai 2014

Jerez, Moto2, course : Kallio voulait mettre la pression sur Rabat…c’est fait ! Aegerter second.

Avec une température d’asphalte de 43 degrés au départ de la course et une dégradation substantielle des pneus annoncée et attendue, on était en droit de s’attendre à un beau spectacle et un grand suspense pour cette course Moto2.

Pourtant, de suspense il n’en a pas vraiment été question puisqu’après deux tours seulement, la course prenait la physionomie qu’elle allait garder jusqu’au passage du drapeau à damier, du moins pour ce qui est du podium.

En effet, Mika Kallio, qui s’élançait de la pole, gardait le contrôle et ne le perdait plus, Aegerter passait de la cinquième à la seconde position pour ensuite ne plus la quitter et Folger attendait deux boucles pour dépasser Lüthi (qui rétrogradera jusqu’à la dixième position) et empocher le premier podium de sa carrière dans la catégorie intermédiaire.

Les seules questions restées en suspens jusqu’à quelques tours de l’arrivée étaient :

Aegerter allait-il rejoindre Kallio ? La réponse était non.

Rabat allait-il revenir sur Folger ? idem.

Rabat allait-il se défaire de Salom ? La réponse était oui.

Viñales allait-il dépasser Salom pour le gain de la cinquième position ? Oui.

Et enfin, Zarco allait-il dépasser Lüthi et Cortese pour le gain de la huitième position ? La réponse était oui également.

Une course soporifique qui voit les pilotes VDS conforter leur position de leaders du Championnat du Monde et les jeunes recrues, Folger, Salom et Viñales, démontrer qu’elles avaient bel et bien le talent nécessaire pour jouer un rôle important dans ce championnat.

Côté belge, Xavier Siméon termine septième. Le pilote Gresini, qui prenait un bel envol en gagnant quatre places, rétrogradait ensuite de quelques positions avant d’entamer une belle remontée.

Elle s’arrêtait toutefois à quelques tours de l’arrivée puisque Viñales, alors sixième, se mettait définitivement hors de portée du Belge qui termine sagement un week-end où il aura montré deux visages. Très bon jusqu’aux qualifications et moins incisif par la suite. On attendra, bien entendu, le débriefing technique avec impatience pour mieux comprendre les soucis qu’il a rencontrés.

Johann Zarco, comme souvent, prenait un départ assez moyen mais en ne relâchant jamais la pression, il remontait progressivement pour terminer en huitième position.

Si le résultat n’a pas de quoi susciter un vif enthousiasme, on se rappellera qu’avec trois résultats blancs, l’important était de terminer et d’enfin lancer sa saison, ce qu’il a fait aujourd’hui, sur un circuit qui ne fait pas partie de ses favoris.      

Stay tuned !

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