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mardi 11 novembre 2014

Loris Baz : « C’est le rêve de tous les pilotes du monde de rouler un jour en MotoGP »

Loris Baz : « C’est le rêve de tous les pilotes du monde de rouler un jour en MotoGP »:  Voyons comment s’est passée cette première journée pour Loris sur sa Forward Yamaha. « Ça a été une très bonne journée. C’est le rêve qui devient réalité, après toutes ces négociations un peu compliquées. J’ai été heureux de monter sur la moto. Ça m’a fait du bien.


Lors des premiers tours que tu as effectués sur la Yamaha Forward, as-tu trouvé ce que tu attendais d’une machine de MotoGP ?
« J’ai décidé de remettre mon cerveau à zéro, de repartir à zéro, sans m’attendre à quoi que ce soit pour ne pas être déçu par quelque chose, ou surpris, ou trouver ça plus dur que ça ne l’est réellement. J’ai essayé de tout découvrir pendant les premiers tours et j’ai bien fait parce que par exemple beaucoup de gens m’avaient dit de m’attendre à des freins carbone très dur à s’adapter, alors qu’au final je m’y suis adapté très vite.
Quelles sont les différences qui t’ont immédiatement le plus marqué par rapport à une Superbike ?
« La plus grosse différence par rapport à la Superbike est la rigidité du châssis et des pneus. Les pneus sont très durs et il est difficile de s’y faire. Il faut attaquer beaucoup plus, mettre d’avantage de poids, de charge, sur le pneu. C’est l’inverse du Superbike en pilotage. Il faut avoir beaucoup de vitesse de passage en courbe, comparé au Superbike où il faut être très lent au milieu. Ça faisait trois ans que j’essayais de ralentir et de changer mon style pour casser les virages et perdre de la vitesse de passage car j’en avais beaucoup dans le passé.
« Dans l’ensemble j’ai été très agréablement surpris. La moto va très bien. Le traction control et le wheelie control sont vraiment incroyables, et le moteur est d’une douceur impressionnante. C’est le moteur le plus doux avec lequel je n’ai jamais roulé.
Avez-vous commencé à comparer les suspensions Öhlins et Kayaba ?
« Non. Demain mardi on roulera avec les Öhlins et mercredi avec les Kayaba.
Le mondial Superbike te semble-t-il déjà faire partie du passé ?
« Il fait déjà partie du passé car depuis le Qatar je sais qu’une nouvelle aventure commence. C’est le rêve de tous les pilotes du monde de rouler un jour en MotoGP, donc j’en profite et je vais faire de mon mieux pour y rester le plus longtemps possible et y réussir. C’est pour ça que je suis venu, pour me prouver et pour prouver à tout le monde que je pouvais réussir ici. C’est ce que je vais essayer de faire. Le Superbike fait partie du passé pour l’instant, et j’espère pour longtemps. »
Photo : Loris et ses nouvelles couleurs (© Forward Racing)
Pièces jointes originales :


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