Les deux parties étaient liées par un contrat portant sur trois années et arrivant à échéance à la fin de cette année, mais Marc Marquez désire cesser instamment toute collaboration, ce pour quoi la société basée à Tavullia lui demande des compensations financières.
La rupture est donc clairement consommée entre les deux champions, ce qui nous promet une saison à l'ambiance particulièrement éloignée de l'apparente franche camaraderie qui régnait l'an dernier entre les deux hommes jusqu'à ce que l'Argentine, Assen puis Sepang ne viennent complètement dégrader leurs relations.
Les proches de Valentino Rossi ne s'en cachent d'ailleurs pas, qu'il s'agisse de Carlo Pernat ou du propre demi-frère du Docteur, Luca Marini; Valentino Rossi fera tout pour se venger de ce qu'il considère comme une attitude déloyale. Apparemment, Marc Marquez semble donc dans le même état d'esprit...
Quoi qu'il en soit, concrètement, Marc Marquez a choisi une autre société italienne proche de Misano pour distribuer sa ligne de produits dérivés, GP Racing Apparel (groupe Pritelli) basée à Cattolica, qui gère également le merchandising de plusieurs autres pilotes de Grands Prix, à commencer par Jorge Lorenzo, Andrea Dovizioso, Andrea Iannone, Nicky Hayden, Alex Rins, et même le regretté Marco Simoncelli.
Mais Marc Marquez ne s'arrête pas là. Vexé d'avoir vu Angel Nieto (12 +1 fois champion du monde) prendre le parti de Valentino Rossi en direct à la télévision Telecinco lors de l'incident de Sepang, et considérant que la famille Nieto est trop liée à Valentino Rossi (Pablo Nieto est le team manager de l'équipe Sky VR46 Moto3), le pilote Honda n'entend plus leur donner de l'argent et dépenser 25 000 euros pour profiter d'une des "GP Rooms" mises à disposition dans le paddock par cette famille.
Il ira donc à l'hôtel, le temps d'acquérir un Camper qu'il partagera avec son frère à partir de la tournée européenne.
A défaut d'être brillante, la situation a au moins le mérite d'être claire; la guerre se poursuit entre les deux hommes! Au milieu de ces règlements de compte quelque peu nauséabonds, Jorge Lorenzo apparaît presque comme un saint, se contentant de faire son métier du mieux possible, sur la piste et pas ailleurs.
Source : Motocuatro
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